HOMMAGE A GILLES GREFFIER MON MARI

HOMMAGE A GILLES GREFFIER  MON MARI

JUSTE APRES

 

 

 

 

 

 

JUSTE APRES ...

 

Hommage à mon mari ... Novembre 2011

 

 

Vide. Douleur. Désespoir. Un paysage mental d'une vie qui dessine un portait incroyablement juste de la solitude de celui qui reste.

Après ...toi

Désespérance. Nostalgie. Manque.

Prière pour rêver d'hier.

 

 

Partons toi et moi

La route est belle

Peu importe où elle nous mène,

Le chemin est là ...

Les étoiles rejoignent la montagne.

L'air est si pur là haut.

Je te donne mes mots.

Je t'envoie tout mon amour.

 

 

Réveil ... tic tac ... le temps passe ... il sonne bientôt deux ans ... c'est si long la vie loin de toi ...

Il sonne le standard d'un quotidien triste et fade.

Juste après, bien après, c'est long, c'est court , le regard se pose sur la sphère de la douleur, du deuil.

 

Sans guérir de toi, rien ne t'efface, le temps nous rassemble. 

Juste après ... il y a TOI

 

Envole moi au Népal.

Envole moi vers toi.

Ramène moi à la surface du plein et de la paix intérieure.

Cet état de quiétude, de tranquilité. Cet océan d'amour et de beauté figé dans le vent de la renaissance.

 

 

Rencontre avec un lama qui me parle de toi, du chemin à faire dans le deuil.Un chemin personnel qui inscrit mon demain dans l'apaisement. Un regard profond qui lit en moi. Un être authentique.

Bienveillance. Eclat du moment. Privilège de l'intemps présent. Le temps s'arrête et repart. La nourriture intérieure est dans cette rencontre unique.

 

La force du lendemain au milieu de nul part dans ta montagne. La force du mental quand le corps lâche. A ta recherche c'est moi que j'ai trouvé. Rencontre inattendue dans le vent de ton souvenir.

Tu es partout.

Rencontre avec ma destinée.

Il me faut maintenant marcher sans toi et regarder devant.

Du début à la fin de cette épreuve physique, et de ce voyage intérieur ne faire qu' un avec le tout.

Le vide pour s'imprégner du tout.

Le secret est dans le départ de soi vers cet infini que l'on ne maîtrise pas.

Au milieu de la tempête, une lueur, une bouée.

Je fais exploser mes limites pour mieux lâcher prise et ne faire qu'un avec toi là haut.

Alors ni dieu, ni chaines, ni mort.

Mon coeur saigne mais il bat.

Mon coeur pleure mais il s'envole vers toi,

Sur le toit du monde là haut avec toi.

 

Plus haut que les marches de l'oubli,

Tu es là.

 

Ton visage

Ton sourire

Tes pas

Tu es sur le chemin de mon demain.

 

Tu restes là.

 

 



31/10/2011
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