PRIERES POUR LE DEUIL LE RECUEILLEMENT L' APAISEMENT
Que ces prières et textes apaisent ceux qui en ont besoin ...
J'envoie ce canal lumineux à tous...
Ressourcez vous sans modération ...
Valérie
"J'avais devant les yeux les ténèbres. L'abîme,
Qui n'a pas de rivage et qui n'a pas de cime,
Etait là, morne, immense ; et rien n'y remuait.
Je me sentais perdu dans l'infini muet.
Au fond, à travers l'ombre, impénétrable voile,
On apercevait Dieu comme une sombre étoile.
Je m'écriais : - Mon âme, ô mon âme ! il faudrait,
Pour traverser ce gouffre où nul bord n'apparaît,
Et pour qu'en cette nuit jusqu'à ton Dieu tu marches,
Bâtir un pont géant sur des milliers d'arches.
Qui le pourra jamais ? Personne ! O deuil ! effroi !
Pleure ! - Un fantôme blanc se dressa devant moi
Pendant que je jetai sur l'ombre un œil d'alarme,
Et ce fantôme avait la forme d'une larme ;
C'était un front de vierge avec des mains d'enfant ;
Il ressemblait au lys que la blancheur défend ;
Ses mains en se joignant faisaient de la lumière.
Il me montra l'abîme où va toute poussière,
Si profond que jamais un écho n'y répond,
Et me dit : - Si tu veux, je bâtirai le pont. -
Vers ce pâle inconnu je levai ma paupière.
- Quel est ton nom ? lui dis-je. Il me dit : - La prière."
Victor Hugo, Les Contemplations
Bougies d'amour et de lumière pour Gilles et Aleixander
Tu ne bouges plus mais tu es vivant.
Tu ne souris plus mais en arrière de tes yeux tu me regardes.
De très loin ?
Peut-être de très près, je ne sais rien de ces distances.
Je ne sais plus rien de toi, mais tu sais maintenant davantage de choses sur moi.
Tu es en Dieu.
Je ne sais pas ce que cela peut vouloir dire mais sûrement ce que tu voulais et ce que je veux pour toi.
Je le crois.
Toute ma foi, je la rassemble.
Elle est maintenant mon seul lien avec toi.
Jésus, donne-moi de croire à ta victoire sur la mort.
Celui que j'aime veut entrer dans ta joie.
S'il n'est pas prêt, je te prie pour lui.
Achève sa préparation.
Pardonne-lui comme tu sais pardonner.
Aide-moi à vivre sans sa voix, sans ses yeux.
Que je ne le déçoive pas maintenant qu'il va me voir vivre et m'attendre."
André Sève
Un navire appareille.
Il déploie ses voiles blanches à la brise du matin et cingle vers l'océan.
C'est là un objet de beauté, et je restais à le regarder jusqu'à ce qu'enfin, il s'efface à l'horizon, et que quelqu'un à mes côtés dise : « Il est parti ».
Parti où ? parti de ma vue, c'est tout.
Il garde la même taille, mâts, bastingage, et coque, que lorsque je le voyais, et il est tout aussi capable de porter son fardeau et son fret vivant à sa destination.
Qu'il diminue, qu'il échappe totalement à ma vue, voilà qui est en moi, pas en lui ;
Et juste au moment où quelqu'un dit à mes côtés : « il est parti », voici que d'autres le regardent venir et d'autres voix s'élèvent : « Le voici, il vient ».
C'est cela qu'on appelle mourir."
William Blake
"Animé du souhait de libérer tous les être, je prends Refuge dans le Bouddha, le Dharma et la Sangha jusqu'au plein Eveil.
Pénétré de sagesse et de compassion, aujourd'hui, en présence du Bouddha, j'engendre l'esprit d'Eveil altruiste pour le bien de tous les êtres sensibles.
Tant que durera l'espace, tant qu'il y aura des êtres, puissé-je moi aussi demeurer pour dissiper la douleur du monde."
Si Tu n'peux pas venir
(Pause musicale pour accompagner cette prière )
Secret Garden - Hymn to Hope
http://www.youtube.com/watch?v=yO2QE1SNbd4&feature=related
Si tu n'peux pas venir
Parmi ceux qui T'réclament,
Mon Dieu, envoie Ton ange,
Qu'il vienne chercher mon âme,
Qu'il me ramène aux cieux,
Aussi vite que Tu peux,
Mon Dieu!
Si tu n'peux pas venir
Consoler nos malheurs,
Mon Dieu, envoie Ton ange,
Envoie-le à minuit,
Envoie-le au matin,
Envoie-le quand l'jour meurt,
Seigneur !
Si tu n'peux pas venir
Pour guérir nos misères,
Mon Dieu, envoie Ton ange,
Envoie-le sur l'éclair,
Envoi-le sur l'tonner,
Ou dans l'rayon d'lumière
Aussi vite que Tu peux,
Mon Dieu !
Si Tu n'peux pas venir,
Si T'es vraiment trop loin,
Mon Dieu, envoie Ton Ange,
Pour qu'il sois Ton témoin,
Pour qu'il soit not'Sauveur,
Au milieu d'ceux qui pleurent,
Seigneur !
Anonyme ( negro spiritual) Etats Unis, XXe sicècle
Traduction de Marguerite Yourcenar
Je suis moi, vous êtes vous. Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné. Parlez de moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel et triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de votre pensée simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je vous attends. Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien.
Chanoine Scott Holland
D'après Mgr Bougaud
elle se transforme, une part d'elle va dans l'invisible.
On croit que la mort est une absence, quand elle est une présence secrète.
On croit qu'elle crée une infinie distance, alors qu'elle supprime toute distance,
en ramenant à l'esprit ce qui se localisait dans la chair.
Que de liens, elle renoue,
que de barrières elle brise,
que de murs elle fait crouler,
que de brouillard elle dissipe,
si nous le voulons bien.
Plus il y a d'êtres qui ont quitté le foyer, plus les survivants ont d'attaches célestes.
Le ciel n'est plus alors uniquement peuplé d'anges, de saints connus ou inconnus et du Dieu mystérieux.
Il devient familier, c'est la maison de famille, la maison en son étage supérieur, si je puis dire
et du haut en bas, le souvenir, les secours, les appels se répondent.
Père Sertillanges O.P.
Si tu savais le don de Dieu et ce que c'est que le ciel !
Si tu pouvais d'ici entendre le chant des Bienheureux et me voir au milieu d'eux !
Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les immenses horizons et les nouveaux sentiers où je marche !
Si un instant, tu pouvais contempler comme moi la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent !
Quoi ?… tu m'as vu… tu m'as aimé dans le pays des ombres et tu ne pourrais ni me revoir ni m'aimer dans le pays des immuables réalités ?
Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m'enchaînaient, et quand, un jour que Dieu seul connaît et qu'il a fixé, ton âme viendra dans ce ciel où l'a précédé la mienne… ce jour-là, tu me reverras et tu retrouveras mon affection purifiée.
A Dieu ne plaise qu'entrant dans une vie plus heureuse, je sois infidèle aux souvenirs et aux vraies joies de mon autre vie et sois devenu moins aimant !
Tu me reverras donc, transfiguré dans l'extase et le bonheur, non plus attendant la mort, mais avançant, d'instant en instant, avec toi, dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie !
Alors… essuie tes larmes, et ne pleure plus… si tu m'aimes !…"
Saint Augustin
Vivre mon deuil
"Aujourd’hui, je ne porte plus la robe noire
signe extérieur de mon deuil
cette robe qui te disait : « Je vis un temps bien difficile, je suis davantage fragile, s’il te plaît, veille un peu sur moi. »
J’enterre parfois mes morts si hâtivement
que je me prive, en ma profonde tristesse,
de la présence d’amis, de frères, de sœurs, de chers parents.
Grande calamité, temps de déchirement
et pourtant…
Je m’arrache des bras qu’on m’ouvre
pour reprendre vitement mon boulot, fuir ma douleur,
cacher ce grand trou dans ma poitrine,
ce vide qui me gêne
qui me fait peur.
Je ne prends pas le temps de me donner du temps.
Mon cri funèbre est retenu, mon angoisse étouffée.
Je refuse l’occasion d’un silence, la durée d’un
« Adieu ».
Pourtant vulnérable en cette secousse pénible,
je me bouscule !
Pourquoi ?
Je me réclame de ma peine de façon individuelle
je ne sais plus invoquer Dieu ?
Le rite est devenue langue morte,
le silence me fait peur
mes relations sont superficielles ?
Ma course quotidienne trop accélérée
je ne peux plus m’arrêter ?
Je ne sais pas…
Mais je sais que la peine chassée
revient en sourdine, exige d’être mienne,
persiste à cogner, cherche l’accueil,
s’installe au seuil de mon être
et menace mon cœur fermé.
Je peux bien me doser de médicaments, ravaler…
ignorer cette visiteuse, la nier…
elle restera là et j’aurai un jour à l’apprivoiser,
je devrai apprendre à la connaître…
elle fait partie de moi, ma peine
elle a besoin de moi.
Vivre mon deuil, c’est peut-être me reposer… prier… dormir… communier… parler…
Entrer dans ce lieu secret en moi
et faire place à celui qui m’a quittée, à celle qui s’en est allée.
Intérioriser mes bien-aimés, les porter, les continuer, les faire grandir et vivre encore, en moi…
leur offrir une autre saison fleurie ou le temps d’une moisson.
La société qui m’entoure, frénétique, informatique, automatique
m’invite à passer outre…
La mort ? Tourne le dos ! c’est inutile… futile… perte d’énergie, de temps…
Le deuil est gênant.
Reprends vite ton salaire !
Souris, allez souris…
Un jour ou deux de larmes… ça suffit !
Prends-toi en main ! Tourne la page !
Un jour ou deux de congé… et puis allez, c’est fini !
Je pense à Marie, la Mère de Jésus,
Celle, qui, entourée des disciples de son Fils…
a pris le deuil, a partagé sa souffrance.
Marie, ma Mère, qui dans la nuit de ma Vie,
m’accompagne dans l’Espérance…
vers la Lumière d’une Pentecôte toujours actuelle
sur le chemin de la félicité éternelle.
(...)
Ainsi, lorsque sonnera mon heure
j’aurai appris à mieux mourir,
à dire À DIEU dignement !"
Lysette Brochu
Regard de foi mai – juin 1989 Volume 85 – Numéro 3
Si je reviens ...
Si je reviens sur cette terre,
Un jour, peut-être dans longtemps,
Aurai-je trouvé le mystère
Qui fait renaître le printemps ?
Saurai-je le pourquoi des choses
La raison du chant des oiseaux,
L’appel qui fait naître les roses,
Le secret qui monte des eaux,
Le but de la route suivie
Par nos espoirs persévérants
Et pourquoi tu donnes la vie,
Mon Dieu, toi qui nous la reprends ?
Gaston BOURGEOIS,
Au bout du vent,
Éditions Revue moderne,
1959.
Secret Garden - The Promise
http://www.youtube.com/watchv=jEmk1zMrkhM&feature=related
" Quand Tu Gardes le silence ... "
"Père céleste! Tu parles à l'homme de bien des manières : Toi à qui seul appartiennent la sagesse et l'entendement, Tu veux pourtant Te faire comprendre de lui. Et même quand Tu gardes le silence, Tu lui parles encore. Bénis donc aussi ce silence, Tu lui parles encore, Bénis donc aussi ce silence comme chacune de Tes paroles à
l' homme; veuille qu'il n'oublie jamais que Tu parles aussi alors que Tu te tais; donne-lui cette consolation, s'il s'attend à Toi, que Tu te tais par amour comme Tu parles par amour, de sorte que dans Ton silence comme dans Ta parole Tu es cependant le même Père, le même amour paternel, soit que Tu guides par Ta voix, ou que tu instruises par Ton silence."
Sören Kierkegaard - Danemark
Secret Garden - Illumination
http://www.youtube.com/watch?v=XB97k312nDw&feature=related
" (...)
Aime par amour
Guide par amour
Donne par amour
Aide par amour
Reçois par amour
Demande par amour
Intègre l'amour dans tous tes gestes, tes paroles, tes actes."
(...)
Invocation à l'Ange de l'Amour Universel
Livre les anges de l'amour et de la guérison
Monica Guillman
Safran Collection
" La prière est la clef du matin et le verrou du soir "
Gandhi
Prière tibétaine du Dalaï Lama
"Que je puisse devenir, maintenant et pour toujours,
Le protecteur de ceux qui sont sans protection,
Le guide de ceux qui se sont égarés,
Le vaisseau de ceux qui parcourent les océans,
Le sanctuaire de ceux qui sont en danger,
Le phare de ceux qui sont sans lumière,
Le lieu de refuge pour ceux qui sont sans abri,
Et le serviteur de tous ceux qui sont dans le besoin."
Dalai Lama
http://www.youtube.com/watch?v=uDBMyT3A-P0&feature=related
Poème tiré du clip :
"Devant ma tombe ne pleure pas.
Je n'y suis pas, je ne dors pas.
Dans le ciel je suis mille vents.
Je suis la neige qui brille comme le diamant.
Je suis la lumière qui éclaire les champs.
Je suis la pluie d'automne qui tombe doucement.
Devant ma tombe ne pleure pas.
Je n'y suis pas mort, je n'y suis pas "
" On peut répandre la lumière de deux façons :
être la bougie,
ou le miroir qui la reflète"
Edith Wharton, romancière américaine
A ma belle-maman,
Chantal,
Je dépose un baiser de lumière sur ton âme et ton coeur pour apaiser ta souffrance.
J'allume une bougie pour toi, pour qu'elle te garde dans la lumière éternelle et l'amour.
Je te souffle, force, courage et apaisement.
Pour toi :
http://www.youtube.com/watch?v=rEs1wtsw_IA&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=hDRZVxv2KOU
http://www.youtube.com/watch?v=MQQvc7l7mtc&feature=related
Valérie.
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